Ce blog à été réalise par Quentin Champy, Louis-Marie Sage et Etienne Bonnot, élèves de 1°ES au Lycée Jeanne d'Arc dans l'académie de Dijon.

PARTIE III : Addictions et appauvrissements


1 - Les grands perdants de ce business

      Malgré la crise, les jeux d'argent continuent d'attirer les Français. Que ce soit pour gratter un ticket, pour miser sur un cheval ou remplir une grille de loto, les ménages français ont parié 46,2 milliards d'euros en 2012, soit 76% de plus qu'en 2000, selon une étude de l'Insee.

En France, 1 personne sur 2 déclare avoir joué de l'argent au cours des douze derniers mois. Parmi eux, seulement 1 personne sur 5 a joué de manière régulière et 1 personne sur 10 à dépensé plus de 500 euros. De ce fait , la population représente la première victime de ce business sachant qu'un joueur mise en moyenne environ 2 000 euros par an, soit une dépense de 400 euros, nette des gains.
Ce graphique nous expose l’évolution du poids des jeux d'argent dans la consommation des ménages en France. Cela nous montre que les jeux d'argent occupent une place grandissante dans les foyers français depuis 1991.



Source : Insee, comptes nationaux, base 2005.


De plus une recherche a été effectuée afin de révéler quelles étaient les caractéristiques des joueurs engendrant le plus de perte. Cette recherche nous permet de conclure que ces derniers son principalement des hommes possédant un salaire bas avec peu de diplômes voir aucun donc d'un statut social non-aisé. Toutefois, puisque les jeux d'argent relèvent uniquement du hasard il est impossible de définir un profil type des perdants. Ainsi nous pouvons supposer que ces caractéristiques correspondent plutôt à la majeure partie des joueurs réguliers, et pas seulement des perdants.

De manière plus globale, l'activité de la FDJ et du PMU a été dynamique sur la décennie et concentre à elle deux 71% de l'activité, celle des casinos 24 % s'est essoufflée à partir de 2007. Avec l'élargissement des plate formes de jeu , l'activité des casinos a nettement chuté devenant petit à petit exclu de ce business.


2 - Causes et conséquences des addictions

L’addiction aux jeux d’argent concernent plus de 2% de la population adulte en France . Cette dernière se caractérise par des troubles des habitudes et de l'impulsion et par l’incapacité de résister à la tentation d’accomplir un acte ,tel que le jeux , qui nuit à soi-même. L’addiction est donc une perte de liberté chez la personne concernée qui ne peut s’abstenir de jouer et cela révèle une certaine faiblesse dans sa personnalité.

Quels sont les causes de ces dépendances ?

Un joueur qualifié de compulsif éprouve un besoin durable , répété et croissant de pratiquer les jeux de hasard, et ce malgré des conséquences personnelles et sociales négatives. Pour les jeux d’argent, on parle de renforcement intermittent, cela signifie que les gains sont occasionnels et non prédictibles. Certaines recherches ont confirmé que, confronté à ce type de renforcement, on a tendance à poursuivre le comportement, même si les conséquences positives ne sont qu’occasionnelles. Dans le jeu, cela se traduit par le fait que le joueur va continuer à jouer dans l’espoir de gagner, malgré le fait que les pertes soient plus importantes que les gains. De ce fait, une certaine forme de dépendance va s’installer basée sur l’espoir de gains. L’addiction aux jeux d’argent se manifeste aussi par un trouble de l'amour-propre, un trouble relationnel et un manque de régulation de son excitation.

Quelles sont les conséquences
 ?

Les conséquences des addictions aux jeux d’argent sont plus ou moins graves. En effet des degrés de dépendances peuvent être observés et de ce fait on observe différents types de joueurs. D’un côté les joueurs plus ou moins régulier où le jeu comporte de faibles conséquences sur leur quotidien si ce n’est la perte d’argent, et d’un autre coté les « accros ». Ces derniers  s’enferment alors dans une dynamique autonome propre à l’addiction , englobant petit à petit chaque fait quotidien. Cette dynamique s'exprime, par exemple, dans le besoin de combler ses pertes par de plus grosses mises, ou un sentiment de culpabilité. S'ensuit une isolation sociale accrue où le joueur cherche à cacher sa situation. D'autres parts, le joueur peut subir une déroute financière allant jusqu’à l’endettement, la perte du support familial et des maladies lié à l’anxiété constante et l’état d’excitation permanente.

Pour illustrer ce phénomène d'addictions nous avons réalisé un témoignage que vous pouvez retrouvez en cliquant
ici

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