1 - Une source de revenus pour l'Etat
Tout d’abord, les jeux d’argent, toutes catégories confondues, représentent une source de revenus non-négligeable pour l’Etat français. En effet, selon le ministère des finances près de 5 milliards d’euros par an reviennent à l’Etat sous forme de prélèvements fiscaux alors que près de 40 milliards d’euros sont misés chaque année par les français. Ces prélèvements fiscaux proviennent du PMU, des casinos et des jeux en ligne mais aussi et surtout de la Française Des Jeux dont l’actionnaire majoritaire est l’Etat à 72%. En effet, l’entreprise publique qui détient le monopole de ce marché a ainsi généré un chiffre d’affaire de 13 milliards d’euros en 2014. Outre l’Etat les bénéfices nets de la FDJ sont répartis entre plusieurs associations.
Toutefois ce marché permet de générer 100 000 emplois en France afin de répondre à la demande de près de la moitié de la population française soit environ 30 millions de personnes qui prennent part à ces jeux chaque année.
2 - Les grands gagnants
Parmi ces trente millions de joueurs, on note de nombreux gagnants. Nous allons nous intéresser à ceux que l’on appelle « les grands gagnants », c’est-à-dire qui ont remporté une somme supérieure à 1 million d’euros, qui eux se font plus rare. En 2014, le seul jeu du Lotto a tout de même fait 38 millionnaires supplémentaires en France pour 21 millions de joueurs. Le gain record du jeu emblématique de la FDJ s’élève à 24 millions d’euros et date de 2011 tandis que le plus gros gain tous jeux confondus en France est d’environ 170 millions d’euros, il a été empoché grâce à l’Euro Million.
Ces privilégiés ne correspondent à aucun profil-type, ils sont issus de toutes catégories sociales confondues, toutes tranches d’âge supérieures à 18ans, etc… En effet les jeux d’argent ne relèvent que du hasard, il est donc impossible de déterminer qui gagnera le gros lot.
3 - Une manne illégale
Toutefois,
il est possible de déterminer un autre type de grands gagnants, pour qui le hasard est totalement étranger à leurs gains, il s’agit des escrocs. Il existe une multitude d’affaire
d’escroquerie concernant les jeux d’argent et ce, depuis des années et plus particulièrement depuis l apparition desjeux d'argent en ligne. Cela peut
aller de la petite arnaque par un jeu simple comme le Bonneteau jusqu'à une
véritable industrie de matchs truqués. En effet le principal secteur qui est
touché est celui des paris sportifs et ce, depuis l'arrivée d'Internet dans l'univers du pari. Afin de mieux comprendre ce phénomène nous allons nous intéresser à un fait-divers
en particulier, celui des matchs de football truqués en Europe révélé au grand
en jour en 2013. En effet, en 2008, pas moins de 380 matchs de football ont été
arrangés par un seul et même groupe : une mafia Singapourienne avec à sa
tête Wilson Raj Perumal, un homme de cinquante ans. Dans cette affaire, on
parle de sommes pouvant aller jusqu'à 100.000 euros remises aux protagonistes pour
s'assurer du résultat. Voici un schéma nous expliquant les rouages de ce marché
illégal : 3 - Une manne illégale
Le système est donc bien rôdé et permet dans ce cas de figures de blanchiment d’argent issus des marchés de la drogue, du proxénétisme, etc… Cette escroquerie à principalement touchée la Turquie, l’Allemagne et la Suisse mais également d’autres pays d’Europe. La France, elle, est l’un des rares pays qui a été épargné. En effet, il existe en France un organisme, l’Arjel (l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne) qui a pour but de surveiller les paris. Lorsque de sommes trop importantes sont misées de façon suspecte sur des rencontres, des alarmes se déclenchent afin d’alerter l’Arjel qui prend ensuite les mesures nécessaires pour éviter d’être touchée par ce fléau. C’est pour cette raison qu’il était difficile de trouver un faits-divers de ce type à traiter en France, bien qu’il existe tout de même quelques cas similaires.
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